— Suite à la demande du gamin le livre se mit à parler, les pages et la couverture s’articulant comme le mouvement d’une bouche humaine.

“Hé bien, cette histoire remonte à la nuit des temps où le monde que nous connaissons aujourd’hui venait à peine d’apparaître. Ce monde peuplé de paysages divers et variés possédant des allures féeriques semblait tout droit sortir de l’imagination d’un enfant. Des créatures vivaient en paix, des créatures que tu connais , mais d’autres qui ont malheureusement disparues maintenant. La dernière créature à voir le jour sur cette terre fut l’homme, vivant de la chasse, il améliora ses capacités avec le temps, mais de génération en génération, on découvrit une chose que l’on trouva chez l’humain et chez quelques créatures, cette chose fut nommées : Magie. A partir de là, les choses s’accélérèrent, la technologie s’avança grâce à la magie, bientôt cette chose fut sur un élément que l’on pouvait vendre. Néanmoins, même si l’on pouvait acheter la magie, cela ne faisait pas de vous quelqu’un de magique. C’est pour cela que naissent des humains capable d’utiliser la véritable magie, une chose qui ne s’achète pas, mais qui s’apprend. Ces personnes dotées de capacités magiques sont nommées mages. Les mages peuvent choisir leurs destins comme toutes autres personnes, soit ils peuvent décider d’utiliser leurs magies pour eux-mêmes et de rester avec une vie normal, soit ils utilisent leurs dons pour le bien ou le mal en rejoignant des guildes. Ces guildes autrefois acceptaient tout types de contrats, mais maintenant, suite à une importante décision du gouvernement, les guildes n’accepteraient plus les contrats d’assassinats. Néanmoins, certains groupes de mages n’étant pas d’accord continuèrent d’accepter ce type de contrat et ces guildes sont maintenant nommées « Illégales ». Mais il n’y a pas à s’inquiéter de ces mauvaises guildes, les bons mages s’en occupent et l’État cherchent à toutes les dissoudre donc il n’y a nullement besoin de s’inquiéter à cause d'eux cher humain. Tu peux dormir sur tes deux oreilles, ou presque...

Le livre tomba alors sur le sol, inerte, il avait finit son résumé et l’enfant c’était endormi.