Escorte [Libre à qui veut]

HI I'M **Cephaus Massassi** ROSE NOIRE

Ce genre de missions n'étaient pas des plus plaisantes ; une escorte est souvent synonyme de calme plat sur une longue distance de marche. Les prévisions pour le temps semblaient mauvaise pour la fin de journée et, bien sûr, la mission ne durerait pas que quelques futiles heures. Tout ce que Cephaus espérait était que la personne à escorter soit plus plaisante que la dernière dont il avait eu la charge.

C'est donc par ce beau matin qu'il partis de bonne heure pour le point de rendez-vous, il était exactement vers la muraille de laine au bout du monde. Bien que ce monument représente une entité et un combat dépassant l'entendement humain, alors que certaines personne le craigne, d'autre en fond un symbole, un lieu de rendez-vous et, dernièrement arrivé dans les mœurs de l'ancien monde, un lieu pour demander sa compagne ou son compagnon en mariage.

Pour Cephaus, ce lieu était resté un endroit de mystère. Quand il s'en approchait, il ne pouvait cesser de se demander s'il l'avait vraiment escaladé un jour. Le doute planerai pour toujours dans sa tête car, via ses multiples missions à travers la terre, il avait put voir ces plaines vertes et cette citée qu'il avait aperçu plus jeune. Tout semblait dire qu'il l'avait fait sauf cette légende disant qu'il est impossible de le faire.

Mais pour le moment il ne devait pas penser à cela, sa mission primait sur le reste et surtout il venait de serrer la selle sur son cheval. Il ne devait pas se déconcentrer et devait se rendre au rendez-vous au plus vite. Il y arriverait en avance, prendrait ses dispositions pour éviter toute embuscade puis attendrais patiemment. De plus la demande ne spécifiait pas de quel camp l'escorte était. Mieux valait faire attention.

Son cheval, qui était une jument, s'appelait Satele, d'un noir comme la nuit sans étoile et sans éclairage, elle avait été destinée depuis sa jeunesse à Cephaus, formée par les farouche ecuyer Massasi, elle était elle aussi de la famille. Rapide, agile et surtout docile, il existe entre elle et lui comme une entente particulière. Souvent il semblerait qu'ils savent exactement ce que tout deux va faire, même les écuyers ne comprennent pas ces actions et réactions. Mais qui s'en plaindrait ?

Cette mission ne nécessitait aucun accoutrement spécial, aucun déguisement, rien. Il était donc habillé normalement avec, pour cacher son corps du vent, une large cape noir brodée de blanc et de rouge sur lequel figurait le tristement célèbre tabard de sa famille, cette cape faisait facilement le tour de son corps et comportait une capuche en cas de pluie. Il pouvait enfin laisser ses cheveux blanc au vent et arborer avec honneur ses nouvelles boucles d'oreille qui montrait sa montée en grade dans les rangs sociaux Massassi.

Une fois sur le dos de Satele, il semblait majestueux de part sa prestance au premier coup d'œil. Mais après l'avoir regardé de plus prêt, avoir remarqué le tabard et les armes cachés sous sa large cape, un air de danger semblait soudainement flotter autour de lui. Lors de son périple il le remarqua bien auprès des passants qu'il croisa, la peur se lisait plus forte lorsqu'il s'approchait d'eux et était quasi à son paroxysme lorsqu'il les croisait. Heureusement ce n'était pas le cas pour la majorité d'entre eux.

Il ménagea beaucoup Satele, faisant plusieurs fois halte pour la laisser seule un moment dans les champs du sud. Il ne voulait pas la fatiguée au cas où le rendez-vous était une embuscade. De plus, à cause de sa vitesse, il était bien en avance sur son emploi du temps, il pouvait se permettre un peu de repos après ses semaines épuisantes.

C'est alors qu'il arriva vers les midis vers cette magnifique architecture divisant le monde en deux. Le rendez-vous était à trois heures, il avait le temps. Laissant Satele là où elle aimait le plus être (dans les plaines vertes à perte de vue). Il fit le tour de l'endroit du rendez-vous, vérifia qu'il n'y ait ni piège ni embuscade en préparation.

Après une bonne heure il avait prit toute ses dispositions pour éviter une embuscade même si elle se préparait à cette instant. Ne préférant pas se mettre à l'ombre sous la lisère de la petite forêt. Il attendit dans les plaines tout en regardant Satele.